A propos du Chemin de vie et de certaines traces qui deviennent invisibles.
On ne peut jamais savoir d’où vient l’autre et où il va, ni ce à quoi il croit – à propos de lui, à propos de l’autre. Sa destination peut sembler bien définie et pourtant au-delà des apparences une autre réalité, intérieure celle-là, vécue et oubliée peut se manifester et prendre la main sur sa vie.
On ne peut savoir ce que l’autre a vécu, ce qu’il porte, souvent à son insu, comme un vieux poisson d’avril collé dans son dos. Le secret des mémoires qui conditionnent ses comportements, reflexes, attitudes est bien gardé par Mme La Personnalité « Faukon, Yaka » qui renforce sa main de fer, créé des personnages et des masques en veux-tu en voilà.
Par exemple, on sait aujourd’hui qu’avant 7 ans, nos ondes cérébrales sont proches de l’état d’hypnose (ondes thêta)
Oui, avant 7 ans les informations sont alors comme pyrogravées, ce qui induit tout un champ de possibles ou/ et d’impossibles….des mémoires sans souvenirs.
L’autre, lui-même n’est souvent pas au courant des informations mémorielles qui le font réagir plus qu’agir, il n’en a pas le souvenir, il est plus commode de l’oblitérer, de l’enfouir au fond d’un tiroir dont on n’a pas la clef. Clairement, mémoires et souvenirs sont bien distincts : on peut porter des mémoires sans avoir de souvenirs associés. Elles peuvent être personnelles, transgénérationnelles et plus encore….Dans tous les cas, ces mémoires inconscientes peuvent manipuler, piloter la vie de chacun, de l’autre. Elles ont comme cambriolé l’espace intérieur, débauché le pouvoir d’être, de penser, d’agir et de réaliser l’être complet et multidimensionnel que nous sommes. Ici je parle de mémoires d’événements, c’est tout aussi valables pour les conditionnements même si le procédé informationnel est différent.
Les thérapeutes que nous sommes savent pertinemment qu’il faut du temps,
Et encore de la détermination et de l’attention, des allers-retours entre l’intérieur et l’extérieur, des hauts et des bas pour rencontrer son intériorité, pour dénicher ce qui « bugue » et reprendre les manettes. Cette étape du chemin de vie n’est peut-être pas la plus confortable, elle demande courage, foi et amour.
A la croisée des chemins, l’être a toujours le choix de servir l’unité ou la séparation, d’être inclusif ou exclusif.
Si tu cherches la paix avec toi-même et dans tes relations, rappelle-toi aussi que tu ne sais pas ce que l’autre à vécu.
Depuis le cœur,